Le service civique qui a fêté ses quinze ans, le 10 mars, a déjà concerné plus de 800 000 jeunes. Depuis quatre ans, le service civique solidarité seniors propose à des jeunes d'accompagner des personnes âgées. Une bonne occasion de faire connaître des métiers du grand âge souvent peu valorisés.
Il a fallu l'épisode de la censure du gouvernement Barnier, entraînant le non-vote du budget 2025, pour qu'on reparle du service civique. En effet, pendant quelques semaines en février, les nouveaux contrats de jeunes en service civique ont été suspendus.
L'activité a repris son cours normal depuis. L'émoi provoqué par cette décision auprès des postulants, mais aussi des structures et des élus locaux, a montré combien ce type de volontariat fait maintenant partie du paysage français.
En établissement ou à domicile
Le service civique, créé par une loi de 2010 – portée à l'époque par le Haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté et la jeunesse, Martin Hirsch, a soufflé ses quinze bougies ce 10 mars.
Selon un communiqué d'Unis-cité, l'un des principaux opérateurs du dispositif, ce sont « plus de 800 000 jeunes [qui ont eu] l'opportunité de s'engager au service de l'intérêt général ».
Depuis 2021, une nouvelle possibilité d'action s'offre aux jeunes de 16 à 25 ans (avec un élargissement à 30 ans pour les personnes handicapées).