Un rapport parlementaire sur la santé mentale des mineurs revient sur la question essentielle de la prise en charge très insuffisante des difficultés psychologiques des enfants. Parmi ses propositions : mettre en place des maisons d'enfants à caractère social (Mecs) sous la forme de maisons éducatives thérapeutiques.
Déclarée « Grande cause nationale » en 2025, la santé mentale en général, et celle des mineurs en particulier, est un sujet de préoccupation constant.
Quelques jours après la remise d’un rapport sur l’état des lieux de la santé mentale depuis la crise du Covid-19 par des sénateurs au nom de la commission des affaires sociales du Sénat (voir encadré ci-dessous), un rapport d’information sur la santé mentale des mineurs fait au nom de la Délégation aux droits des enfants a été déposé à l’Assemblée nationale, le 10 juillet.
Ce rapport insiste sur la nécessité d’une meilleure coordination des acteurs et propose une cinquantaine de mesures visant à développer la prévention, consolider l’offre existante et renforcer les liens entre sanitaire, médico-social et éducation.
Insuffisances
Le rapport cite le chiffre de la Direction générale de l’offre de soins (DGOS) de 1,6 million d’enfants et d’adolescents qui souffriraient d’un trouble psychique sur une population de 14 millions de mineurs, ce qui situe la France dans la moyenne des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).