Dans les structures sociales, les professionnels doivent accompagner des personnes migrantes souffrant de troubles psychiques. Pour les y aider, des outils étaient présentés lors d’un webinaire organisé par la Fédération des acteurs de la solidarité.

Comment accompagner les personnes migrantes qui souffrent de troubles psychiques ? La question était le sujet d’un webinaire organisé par la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), le 27 janvier. Objectif de l’évènement : sensibiliser et outiller les intervenants sociaux à l’accompagnement des migrants en matière de santé mentale.

Public spécifique

Car il s’agit d’un public spécifique « qui a subi des traumatismes liés à des parcours effectués dans des conditions difficiles, avec souvent beaucoup de violences et des traumatismes », explique Magali Perl, psychologue clinicienne au Comité pour la santé des exilés (Comede). Or, « il y a une corrélation importante entre le fait d’avoir subi des violences et les troubles psychiques », poursuit-elle.

Ainsi, l’accès à la santé est particulièrement important pour ce public alors même que les politiques en la matière se durcissent, rappelle Maëlle Léna, chargée de mission à la FAS. Elle pointe notamment les mesures adoptées fin 2019 comme l’instauration d’un délai de carence pour l’accès à la protection universelle maladie (PUMa) pour les demandeurs d’asile, ou la restriction de l’accès à l’aide médicale d’État (AME).