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Article05 juin 2025
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Santé mentale des enfants protégés : mieux collaborer pour mieux prendre en charge

En vue de renforcer la coordination entre la protection de l'enfance et la psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent, la Haute Autorité de santé (HAS) formule plusieurs recommandations. Parmi elles : nommer un interlocuteur "psychiatrie" dans chaque structure de l'ASE.

Afin de faciliter l'accès aux soins de santé mentale des enfants faisant l'objet d'une mesure de protection, la Haute Autorité de santé (HAS) diffuse une recommandation visant une meilleure collaboration entre la protection de l’enfance et la pédopsychiatrie.

Plusieurs points sont abordés : du repérage des troubles à la continuité de la prise en charge, en passant par l'accès aux soins psychiatriques et l'hospitalisation dans les situations le nécessitant. Tout au long de la recommandation, la HAS insiste sur l'importance d'associer les enfants et leurs parents à chaque étape et chaque décision.

Risques multipliés

Pourquoi cette recommandation ? « Les enfants protégés ont un risque plus important de présenter des troubles tels que des troubles anxieux, dépressifs, de stress post-traumatique ou encore d'un trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) », explique la HAS.

Et pourtant, l’accès aux soins en psychiatrie « reste problématique ». En effet, remarque-t-elle, « il se fait trop souvent en situation d’urgence et les ruptures de suivi peuvent être nombreuses ». En cause, notamment, la coordination « encore insuffisante » entre les deux champs.

Référents

Et pour renforcer cette collaboration, la HAS préconise en premier lieu de nommer des personnes chargées de faire le lien entre la protection de l'enfance et les soins psychiatriques. Constituant des « portes d’entrée » vers l’autre champ, elles viseraient principalement « à favoriser l’interconnaissance et à faciliter l’accès aux soins ».