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Article31 janvier 2022
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Rétention, centre éducatif fermé : la CGLPL veut atténuer le "choc de l'enfermement"

La Contrôleure générale des lieux de privation de liberté formule des recommandations pour atténuer le choc de l'arrivée dans un lieu d'enfermement. Elle suggère, notamment, d'améliorer l'information des arrivants et de former les professionnels.

Dominique Simonnot, contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL), a rendu public, le 19 janvier, un rapport consacré à l'arrivée dans les lieux d'enfermement. Sont ici visés les prisons, bien sûr, mais aussi les établissements de santé mentale, les centres de rétention administrative (CRA) ou encore les centres éducatifs fermés (CEF).

Un « choc de l'enfermement »

Si ces structures ont des fonctions différentes, elles partagent toutefois un point commun : le « choc de l'enfermement » ressenti par les personnes qui les intègrent. Un choc dont les raisons sont nombreuses : perte d’autonomie et d’intimité, réduction de l’espace, locaux vétustes, rupture des liens avec les proches…

Un risque de violence

De l'arrivée dans une structure privative de liberté découle « un risque de violence de la personne enfermée, à la fois contre elle-même et envers les autres ». C'est pourquoi la CGLPL propose de mettre l'accent sur la qualité de l'accueil, et ce dès la phase de transport vers la structure.