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Article17 avril 2023
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Restauration étudiante : une réponse aux "zones blanches" pour la rentrée 2023

Entre 200 000 et 500 000 étudiants n’ont pas accès aux repas à tarif réduit proposés par les Crous et ce constat vaut particulièrement pour ceux du champ social. Une situation qui devrait s'améliorer à la rentrée prochaine grâce à des mesures prévues par une loi du 13 avril 2023.

« Les liens entre établissements de formation de travail social (EFTS) et centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires (Crous) ne sont pas naturels. Les étudiants sont souvent excentrés, en dehors des campus où sont concentrés les services de restauration du Crous », souligne François Deguingand, président de la Fédération nationale des étudiant.e.s en milieu social (Fnems), qui a réalisé une enquête auprès de 500 étudiants en travail social, dont les résultats ont été publiés le 29 mars.

Moins d’un tiers d’entre eux ont accès à un restaurant universitaire (RU). Les autres se contentent au mieux de cafétérias non conventionnées avec un Crous – ce qui peut multiplier l’addition par deux – ou rythment l’ordinaire en rajoutant du pesto dans les pâtes.

« Zones blanches »

Ces « zones blanches » où l’accès à un RU est difficile voire impossible ne touchent pas seulement les étudiants du social. D’autres existent dans des villes moyennes ou des zones rurales où sont situées les antennes universitaires, les BTS ou les IUT. Au total, 200 000 à 500 000 étudiants seraient concernés selon les estimations du sénateur centriste Pierre-Antoine Levi, à l’origine de la proposition de loi (PPL) qui a abouti au texte du 13 avril 2023 « visant à favoriser l’accès de tous les étudiants à une offre de restauration à tarif modéré ».