Annoncés par Élisabeth Borne dans Le Parisien , les premiers contours de la réforme des retraites inquiètent l'Uniopss. La Première ministre a en effet indiqué que la réforme, qui vise le report progressif de l'âge de départ de 62 à 65 ans d'ici 2031, s'appliquera dès l'été 2023 « à partir de la génération née au deuxième semestre 1961 ».
Pour l'Union, « le recul de l'âge légal de départ à la retraite (...) aura nécessairement (...) un impact sur la précarité liée au vieillissement ». En effet, « pour des personnes durablement éloignées de l'emploi, âgées d'environ 60 ans, le fait d'avoir aujourd'hui la perspective relativement proche de pouvoir bénéficier de leur pension de retraite est une sécurisation de leur parcours de vie ».
L'Uniopss demande donc que « la situation des salariés seniors aujourd'hui privés d'emploi et les moyens concrets d'y remédier soient examinés en amont de toute réforme des conditions pour bénéficier des pensions de retraite ».
Plus globalement, au nom du Collectif Alerte, elle exige, qu'avant même la mise en œuvre de toutes les politiques publiques, « les conséquences sur les citoyens les moins socialement favorisés », soient examinées.