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Article21 juillet 2025
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Qualité de vie au travail : un levier pour attirer dans la protection de l’enfance

Fin juin, les premières Rencontres nationales QVCT, organisées par l’Anact et la DGCS, ont mis en lumière des initiatives locales et sectorielles visant à améliorer le bien-être au travail et renforcer l’attractivité des métiers dans le secteur de la protection de l'enfance.

Qualité de vie au travail et attractivité sont liées. Une bonne qualité de vie au travail permet de réduire l’absentéisme et le turnover tout en redonnant du sens au métier. « L’amélioration des conditions de travail est un axe fort pour favoriser le recrutement et la fidélisation », a insisté Jean-Benoît Dujol, directeur général de la cohésion sociale.

Lors des premières Rencontres nationales de la qualité de vie et des conditions de travail (QVCT) en protection de l'enfance, organisée le 30 juin à Paris par l'Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact) et la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS), l'intéressé a plaidé pour une politique continue en la matière.

Mais de quoi parle-t-on ?

Selon Bruno Palier, directeur de recherche du CNRS à Sciences Po, la QVCT repose sur six dimensions : le salaire, le contrat (CDD, CDI, intérim…), les conditions de travail (risques psychosociaux, accidents du travail…), le temps de travail et la conciliation vie privée/vie professionnelle (temps partiel subi ou choisi, fragmentation des horaires…), les perspectives de carrière (développement des compétences, évolution de carrière et de rémunération…) et la participation/démocratie au travail.

Dans les métiers des services aux autres (santé, médico-social, aide à domicile, restauration, hôtellerie…), la France fait office de mauvais élève sur ces dimensions. « Il ne s'agit pas seulement d’horaires ou de rémunération, mais aussi d’un manque d’autonomie et de pouvoir de décision sur son métier », pointe le chercheur et auteur de « Que sait-on du travail ? ».