La contractualisation en prévention et protection de l'enfance est renouvelée pour la période 2025-2027. Parmi les priorités : privilégier les modes d'accueil à dimension familiale, alternative "efficace et de qualité" au placement en établissement.
Déclinaisons de la Stratégie nationale de prévention et de protection de l'enfance, les contrats locaux tripartites signés, entre 2020 et 2024, par les conseils départementaux, les préfets de département et les agences régionales de santé (ARS) semblent avoir porté leurs fruits.
Ils ont en effet permis « d'impulser, dans l'ensemble des départements, des actions concrètes pour renforcer l’accès à la prévention en santé de tous les enfants, améliorer la situation des enfants protégés et produire une meilleure convergence des réponses à leurs besoins dans les territoires », souligne la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) dans une instruction publiée le 28 mai.
S'inscrivant dans ce droit fil, une nouvelle phase de contractualisation est lancée pour 2025 à 2027. Elle intègre des évolutions visant « à mieux structurer les objectifs prioritaires autour de deux engagements » : la prévention et la qualité des prises en charge en protection de l’enfance.
Objectifs obligatoires
Ces engagements doivent être concrétisés par des objectifs, dont sept sont obligatoires (sur 14). Ils constituent le « socle d'actions prioritaires » au sein de chaque contractualisation.