Lorsque la situation d'un enfant nécessite de le protéger sur le long terme, les professionnels doivent encourager le "processus de narrativité", pour retracer son histoire, explique l'ONPE. La construction de liens stables doit également être soutenue.
Comment protéger l'enfant sur le long terme, quand la perspective du retour en famille s'éloigne ? C'est à cette problématique que s'attaque l'Observatoire national de la protection de l'enfance (ONPE).
Il analyse, dans une étude de 110 pages, les enjeux autour des « situations de suppléances parentales longues » et leurs conséquences, en cas par exemple de carences parentales particulièrement importantes ou de délaissement parental. Des situations dont l'évaluation est « une action particulièrement délicate pour les services sociaux », souligne-t-il.
Deux piliers
Premier point : il faut « penser les parcours » des enfants, en utilisant deux « piliers » de la loi du 14 mars 2016 relative à la protection de l’enfant. À savoir : le projet pour l'enfant (PPE) et les commissions d’évaluation de la situation et du statut des enfants confiés (Cessec).