À l'approche du second tour de l'élection présidentielle, les prises de position des organisations sociales se multiplient pour empêcher l'arrivée au pouvoir de Marine Le Pen. Pour autant, celles-ci ne signent pas un chèque en blanc au président sortant à qui elles demandent de faire évoluer son programme.
Ce mercredi soir, les deux finalistes de l'élection présidentielle croisent le fer pour le grand débat. De nombreuses organisations n'ont pas attendu cet échange entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen pour exprimer leur préférence. Dans le secteur social ou médico-social, toutes les organisations qui se sont exprimées (mais toutes ne l'ont pas fait) ont appelé à voter pour Emmanuel Macron. Dans le même temps, ces prises de position en faveur du président sortant sont assorties de critiques souvent fortes de son bilan et de ses propositions.
Société solidaire
L'Uniopss explique pourquoi le programme de Marine Le Pen est incompatible avec les principes qu'elle défend en tant qu'organisation « non partisane » : « Les valeurs politiques d’une société solidaire, respectueuse de chacun et chacune, ayant pour principe l’égalité de tous sont mises en danger par le programme de la candidate d’extrême droite. La préférence nationale, l’accès à certains services publics ou au logement social apparaissent pour nous contraires à nos valeurs ou à certains principes comme l’inconditionnalité de l’accueil des plus démunis sur notre territoire. »