Un rapport de l’Institut de recherche collaborative sur l’activité physique et la promotion de la santé (Recapps) aborde la place des activités physiques et sportives dans les établissements et services sociaux et médico-sociaux.
« Malgré les avancées législatives récentes, notamment la loi du 2 mars 2022, l’accès à l’activité physique et sportive (APS) pour les personnes en situation de handicap reste insuffisant au sein des établissements et services médico-sociaux (ESMS). »
C'est ce qu'indique le rapport de l’Institut de recherche collaborative sur l’activité physique et la promotion de la santé (Recapps), intitulé « La place des activités physiques et sportives dans les établissements et services sociaux et médico-sociaux », publié en mai.
Les autrices, Lisa Lefèvre et Isabelle Caby, se sont appuyées sur leurs expériences au sein du mouvement associatif sportif et sur des rencontres avec des acteurs de terrain (responsables d'établissements, membres de ligues sportives, etc.).
Freins identifiés
« Bien que les bénéfices de l’activité physique et sportive soient largement reconnus par la communauté scientifique et médicale, les recommandations de l’OMS demeurent insuffisamment atteintes, en particulier parmi les jeunes et les adultes en situation de handicap », commencent les chercheuses.