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Article10 décembre 2021
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Pourquoi les parcours des fumeurs de crack s’enlisent à Paris

La Cour des comptes présente des "résultats inégaux" du "plan crack" engagé de 2019 à 2021 dans la capitale. Si les maraudes et les hébergements d’urgence ont pu être développés, les solutions en aval font toujours défaut.

Que faire pour les quelque 800 fumeurs de crack errant au Nord-Est de Paris ? Les cantonner pour l’hiver dans un square au pied du périphérique n’est pas la seule issue jamais imaginée par les pouvoirs publics. En mai 2019, une solution autrement ambitieuse avait été dessinée, avec le « plan crack », signé par la mairie de Paris avec l’agence régionale de santé, les préfectures de région et de police, ainsi que le parquet de Paris et la Mission interministérielle de lutte contre les drogues (Mildeca). 

Pari commun

Tous ces partenaires s’entendaient alors sur le pari commun que « proposer aux consommateurs de cette drogue, en errance sur la voie publique, un accueil, une solution d’hébergement, un accompagnement médico-social, était la meilleure stratégie pour les éloigner de la rue », comme le résume un « audit flash » de ce « plan crack », publié le 8 décembre par la Cour des comptes.

3 millions d’euros par an avaient ainsi été engagés pour déployer pas moins de 33 actions, afin de renforcer les maraudes et le premier accueil, mais aussi mettre à l’abri et héberger – tout en veillant à la tranquillité des riverains et à l'amélioration des connaissances.

20 actions accomplies