Afin de faire avancer la disciplinarisation du travail social, l’IRTS Parmentier a ouvert, en 2020, son École doctorale libre du travail social et des solidarités. Ses premiers doctorants témoignaient récemment de leur motivation lors d’un colloque organisé au Cnam sur le sujet.

Être doctorant en travail social alors que la discipline n’existe toujours pas à l’Université en France, comment est-ce possible ? L’IRTS Parmentier s’est organisé pour pouvoir proposer à des travailleurs sociaux d’ambitionner un doctorat en nouant un partenariat avec l’université de Montréal, qui dispose, elle, d’une filière complète.

L’Institut régional de travail social affiche pour l’heure sa troisième promotion, soit au total 9 étudiants inscrits dans un parcours de doctorat. « Les profils sont assez divers, nous comptons plusieurs travailleurs sociaux de formation initiale mais aussi, par exemple, un sous-préfet », note Manuel Pélissié, directeur général de l’IRTS Parmentier.

Plusieurs de ces doctorants ont évoqué leur parcours et leurs motivations à l’occasion du colloque international « Les enjeux de la discipline sciences humaines et sociales - travail social », organisé le 9 juin 2023 au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam).

Cours à distance

Sabrina Hamimid (1), ingénieure-consultante et intervenante en travail social et socio-judiciaire, qui a rejoint l’aventure dès 2020, explique avoir suivi les deux premières années des cours à distance avec Montréal « à raison environ de trois sessions hebdomadaires de trois heures ».