Une étude de la Dares montre qu'en 2021, les dépenses en faveur de l'emploi et du marché du travail s’élevaient à 183,8 milliards d'euros (Md€), demeurant ainsi « très supérieures au niveau d'avant-crise ».
Cela représente toutefois une baisse de 3 % par rapport à 2020, année où le recours aux mesures de financement de l'activité partielle a été massif. Celles-ci ont ainsi reflué de 22 % pour atteindre 61 Md€.
En revanche, les dépenses d'incitation à l'embauche (allègements généraux du coût du travail…) ont connu un sursaut de 9 % (80,5 Md€), du fait du redémarrage de l’activité économique et de la reprise de l’emploi. De leur côté, les dépenses de formation professionnelle ont quasiment grimpé d'un tiers pour s'établir à 24 Md€. Cette forte progression est liée à la croissance du nombre de personnes en apprentissage ou utilisant le compte personnel de formation (CPF).
Reste les deux postes les moins consommateurs de deniers publics. Les dépenses d'incitation à l'activité ont dépassé les 11 Md€, avec deux mesures phares : l'aide à l'embauche des jeunes (735 millions d'euros) et l'aide aux contrats de professionnalisation (243 M€). Pour ce qui est de l'accompagnement des personnes en recherche d'emploi (6 Md€), les mesures jeunes (garanties jeunes, objectif premier emploi, etc.) représentent moins de 300 M€.
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