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Brève31 août 2021
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Perte de sens du travail : les professionnels du "care" plutôt bien lotis

Le questionnement autour de la perte de sens du travail occupe le débat public, depuis une dizaine d'années, mais la crise sanitaire liée au Covid-19 a encore intensifié les désirs de réorientation et de reconversion professionnelle dans la population en général.

Soumis à des objectifs chiffrés, des procédures rigides et des réorganisations fréquentes, les salariés considèrent souvent que leur travail perd son sens.

Dans une étude publiée le 25 août, la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) analyse l'influence du sens du travail sur la mobilité professionnelle, la prise de parole et l’absentéisme pour maladie, à travers des données collectées en 2013 et 2016.

La perte de sens est évaluée selon trois critères principaux : le sentiment d’utilité sociale, la capacité de développement (potentiel émancipateur du travail) et la cohérence éthique.

La Dares relève que les professions ayant les plus hauts scores de sens du travail sont les assistantes maternelles et, plus généralement, les professions du « care » (aides à domicile, agents d’entretien, aides-soignantes, médecins…), auxquelles elle ajoute les enseignants, les formateurs et les professionnels de l’action sociale et de l’orientation. Ainsi, souligne la Dares, « les professions qui apparaissent avoir le plus de sens présentent souvent la particularité, quel que soit le niveau de qualification, de placer leurs occupants en relation avec le public/les clients ».

De prochaines études pourront évaluer si la pandémie a ou non bouleversé la hiérarchie des professions.

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