Dans un rapport sur « la participation sociale et la contribution économique, sociale et environnementale des seniors », le Conseil de l'âge du Haut conseil de la famille, de l'enfance et de l'âge (HCFEA) propose de « revisiter et renouveler nos visions de l'avancée en âge et des seniors, en s'inscrivant dans une démarche de lutte contre l'âgisme ».
Il montre en particulier « l'effet protecteur de la participation sociale sur le recul des besoins d'aide à l'autonomie ». D'après des études européennes, « les seniors qui pratiquent des activités socialisées ont en moyenne des besoins d'aide à l'autonomie plus tardifs que les autres », soulignent les auteurs, qui mettent toutefois en garde « contre un biais de causalité inverse, les personnes déjà en bonne santé participant davantage ex ante ».
La participation sociale peut d'ailleurs « renforcer les inégalités sociales liées au vieillissement, car ce sont souvent les personnes en meilleure santé et issues des catégories socio-professionnelles supérieures qui participent le plus en proportion et bénéficient de ces effets protecteurs ».
Le Conseil de l'âge appelle donc à « promouvoir activement les diverses modalités de participation sociale et citoyenne auprès des populations où elle est plus faible (femmes, faibles diplômes/revenus, personnes avec des limitations) afin de réduire ces inégalités ».
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