La Nuit de la solidarité a été organisée le 26 janvier à Paris, ainsi que dans 27 communes de la Métropole de Paris et dans quelques grandes villes, comme Dijon. Dans la capitale, 3 015 personnes ont été identifiées, n'ayant ni logement ni solution d'hébergement. Cette nuit-là, 47 500 places étaient proposées par le service intégré d'accueil et d'orientation (SIAO) et l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii).
Ce résultat marque une hausse importante de 16 % sur un an : en janvier 2022, 2 598 personnes avaient été comptabilisées par les équipes de maraude. Depuis la fin de l'été, les associations alertent sur la dégradation de la situation qui se vérifie donc lors de cette Nuit de la solidarité.
Le détail des lieux où se réfugient les SDF montre une hausse de la localisation dans les talus du périphérique ou des campements (+ 30 %) ainsi que dans les bois de Vincennes et de Boulogne (+ 20 %). Les zones les plus concernées par le phénomène sont le 19e arrondissement (403 personnes), suivi du centre de Paris (1er, 2e, 3e et 4e, 331) et le 12e (274 auquel il convient d'ajouter 174 personnes dans le bois de Vincennes). L'Ouest parisien reste relativement épargné (seulement 90 personnes dans le 17e).
Quant aux 27 communes du Grand Paris, elles ont recensé en tout 618 personnes sans logement ni hébergement. Une étude plus poussée des résultats de ce recensement sera réalisée par l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur).
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