Comment prendre en compte les choix des personnes âgées ? Comment parvenir à recueillir leurs desiderata, même - et surtout - quand elles ont du mal à s'exprimer ? Ces questions sont souvent dans les discussions des professionnels mais aussi des familles. Pour avancer concrètement sur tous ces enjeux qui sont devenus plus acérés avec le confinement, le Cercle Vulnérabilités et société a proposé à la ministre Brigitte Bourguignon de constituer un groupe de travail pour définir des propositions, ce qui a été accepté.
« Plutôt que d'être dans une réponse binaire, il faudra sans doute définir plusieurs degrés dans le libre choix en tenant compte de l'état de santé cognitif des personnes », prédit Nicolas El Haïk-Wagner, coanimateur du groupe de travail avec Édouard de Hennezel (tous deux responsables du Cercle) et les sociologues Thierry Calvat et Tanguy Châtel. Une vingtaine d'organisations spécialisées sont associées à ce groupe de travail qui devrait rendre fin novembre ses conclusions aussi bien pour le domicile que pour les institutions. Elles pourraient être, du moins pour partie, intégrées dans le projet de loi Grand âge.