En Loire-Atlantique, la fondation des Apprentis d’Auteuil et le département expérimentent depuis un an un relais familial, baptisé "La Parenthèse", autour de l’accès au logement et de la parentalité. Un double accompagnement, sur un an maximum, qui permet d’éviter des placements, ou d’en faciliter les retours.
Il a fallu du temps pour lancer cette expérimentation, au nom évocateur, « la Parenthèse ». Comme un tremplin reboostant, avec un accompagnement global, étayé, pour des parents en difficulté. Deux ans d’attente avant la concrétisation, puis enfin, sept appartements autonomes, du T2 au T5, en partenariat avec trois bailleurs, au cœur d’un quartier nantais.

Sur les sept appartements, un « appartement-tiroir », pour des dépannages d’un mois, un mois et demi maximum. Et, à maximum 10 minutes à pied, les locaux du relais. Une grande pièce de vie avec cuisine, une salle chaleureuse avec des jouets pour les entretiens, des bureaux, du neuf et de la couleur.
Ici se relaient une cheffe de service, trois éducatrices spécialisées dont deux à temps plein, une conseillère en économie sociale et familiale (CESF) et une psychologue. Une équipe 100 % féminine, présente du lundi au vendredi, avec activités les samedis et astreinte les dimanches, qui ne ménage pas sa peine pour accompagner au mieux des parcours de vie chaotiques.
Des familles monoparentales
Les critères d’admission sont précis, renforçant la cohérence de l’accompagnement. La Parenthèse accueille des personnes qui cumulent problématiques de logement et difficultés parentales : elle n'a accueilli pour l'heure, dans ce cadre, que des familles monoparentales. Souvent des mères seules.