En réaction à la présentation du Pacte des solidarités par le gouvernement, le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale (CNLE) publie un commentaire mesuré sur ce nouveau plan de lutte contre la pauvreté.
L'extension des petits-déjeuners à l'école est ainsi jugée « particulièrement pertinente » par Nicolas Duvoux, le président de cette instance placée auprès de la Première ministre.
Mais si le sociologue « salue » les revalorisations des minima sociaux adoptées en 2022, il réitère l'appel du CNLE à « une revalorisation substantielle » de ces prestations, et notamment du RSA, au moment où l'inflation pèse particulièrement sur le budget consacré par les plus modestes à l'alimentation.
En outre, alors que le projet de loi pour le plein emploi doit réviser les droits et les devoirs des allocataires du RSA, Nicolas Duvoux suggère d'envisager une « sécurisa tion du "reste à vivre" des ménages ».
L'Union nationale pour l'habitat des jeunes (Unhaj), pour sa part, considère ce Pacte des solidarités « davantage comme la synthèse de la politique sociale du gouvernement que comme une stratégie dotée de moyens propres ».
« Particulièrement concernée par le logement et l'insertion des jeunes », l'organisation estime qu'on « ne luttera pas contre la pauvreté des jeunes sans leur faciliter l'accès au logement ».
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