L'institution financière formule des propositions pour améliorer l'efficience de l'allocation de solidarité aux personnes âgées. Bien qu'efficace pour lutter contre la précarité, cette prestation fait l'objet d'un taux élevé de non-recours, d'erreurs et de fraudes.
La Cour des comptes a rendu public, le 5 octobre, son rapport annuel sur l'application des lois de financement de la sécurité sociale (LFSS). Outre une analyse des dépenses de la sécurité sociale, forcément alarmiste compte tenu de la crise sanitaire, l'institution financière se penche, comme chaque année, sur divers dispositifs sociaux, dont elle mesure l'efficacité et les effets sur les finances publiques.
Conditions d'éligibilité
Cette année, la Cour s'est arrêtée sur l'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), anciennement connue sous la dénomination de « minimum vieillesse ». L'Aspa est versée aux retraités de plus de 65 ans ayant liquidé l'intégralité de leurs droits à pension et dont les ressources annuelles ne dépassent pas 906,81 € par mois pour une personne seule. Son montant équivaut à la différence entre les revenus de la personne et ce montant seuil de revenu.