Attaché aux innovations, le président de la Loire-Atlantique revient sur l'expérimentation de la réforme de l'accompagnement des bénéficiaires du RSA dans son département, ainsi que sur les réponses de sa collectivité à la crise de l'aide sociale à l'enfance (ASE).
Vous présidez l'Association des départements solidaires, quelle est donc sa raison d'être ?
Michel MénardL’association réunit 18 départements de gauche, dans le but de partager innovations et expérimentations. Que ce soit sur le revenu jeunes, que nous expérimentons en Loire-Atlantique, ou sur la gestion de l’eau, par exemple, nous échangeons sur nos expériences à travers des webinaires ou des rencontres, et nous portons nos propositions auprès de nos partenaires politiques.
Êtes-vous donc une branche dissidente du groupe de gauche des Départements de France ?
M. M.Non ! Le groupe de gauche est plutôt celui qui prend des positionnements politiques, tandis que nous nous attachons à porter nos innovations.
Parmi vos expérimentations, vous participez à l’accompagnement renforcé des bénéficiaires du RSA, proposé par le gouvernement dans le cadre de la réforme de France travail ?
M. M.Après l’appel à candidatures lancé par le gouvernement en 2022, nous sommes trois départements de gauche (sur 18 au total, NDLR) à nous être inscrits dans cette expérimentation, mais sur nos propres bases.