Dans le cadre de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), des salariés – souvent en fin de carrière – peuvent intervenir dans des associations, parfois en manque de bras. Nicolas Bonlieu, trésorier et responsable du recrutement des bénévoles chez Basiliade, raconte comment son association profite du mécénat de compétences.
Avant de rentrer dans le vif du sujet, pouvez-vous nous présenter Basiliade ?
Nicolas BonlieuCette association a été créée en 1993 par Didier Arthaud pour venir en aide aux malades du Sida et en créant un lieu d’accueil dans le quartier du Marais à Paris. Pour ma part, j’ai rejoint Basiliade voici une vingtaine d’années pour participer, comme bénévole, aux repas partagés et assurer des permanences le soir. Et puis, progressivement, je suis devenu trésorier de l’association et aujourd’hui, j’ai quitté mon métier de consultant indépendant en financement des entreprises pour être à temps plein.
Où en est l’association trente ans après sa création ?
N. B.Elle compte aujourd’hui 120 salariés et une centaine de bénévoles car Basiliade a diversifié, à Paris, Lyon et Bourg en Bresse, ses activités : dès les années 2010, dans le secteur du médico-social – appartements de coordination thérapeutique (ACT), lits halte soins santé (LHSS), lits d’accueil médicalisés (LAM) – puis, à partir de 2020, en créant des centres d’hébergement d’urgence (CHU).
Et sur le plan plus qualitatif, quels ont été les changements ?