Dans un plaidoyer, l’Uniopss formule 12 propositions pour "une réforme structurelle" de la santé mentale. Elle plaide notamment pour l’adaptation de l’offre de soins aux personnes vulnérables.

En amont de sa journée sur la santé mentale du 30 juin, l’Uniopss appelle le gouvernement à faire de cette politique « une réelle ambition nationale, au-delà de la seule année 2025, avec des financements sécurisés à la hauteur des besoins ». Autrement dit, de « passer d’une grande cause à une ambition nationale dans la durée », résume Daniel Goldberg, président de l’union.

Plaidoyer

Pour cela, l’organisation a réalisé un plaidoyer qu’elle s’apprête à remettre au délégué ministériel à la santé mentale, Frank Bellivier. « Ce document est une sorte de commentaire des plans que sont la feuille de route de 2018 et les Assises de 2021 », explique Raphaël Moreau, conseiller technique Santé – ESMS (établissements et services médico-sociaux) de l’union.

Depuis, de nouvelles annonces ont été faites début juin par le ministre de la Santé, Yannick Neuder, qui « reprennent, pour l’essentiel, les éléments de la feuille de route sans prévoir de financements correspondants », déplore l’Uniopss.