Parmi d'autres professions, celles du travail social sont fortement exposées au burn-out. Parce qu'elles travaillent au contact de la souffrance, de la misère ? Pas seulement. Les logiques managériales et les politiques sociales à l'œuvre semblent être majoritairement responsables de ces effondrements professionnels.
Le burn-out, c'est l'étape d'après celle de l'épuisement professionnel. Ce moment où le salarié, souvent très impliqué, se sent noyé, éprouve une fatigue physique et psychique si intense, des sentiments de dépersonnalisation et d'échec si profonds, qu'il tombe, comme brûlé.