Résoudra-t-on la crise d'attractivité des métiers du social et du médico-social en recourant à une main-d’œuvre étrangère ? C'est la question analysée dans notre dossier long format cette semaine. Une voie déjà amorcée, qui n'apparaît viable qu'à la condition qu'elle ait aussi pour objectif une intégration réelle et durable des intéressés.

Qui peut encore en douter, à l'heure où de plus en plus d'accompagnements ne peuvent être effectués ? Les métiers de l'aide et du soin sont, même s'ils ne figurent pas toujours sur les listes régionales dédiées, des métiers « en tension ».

Moins visibles dans l’espace politique et médiatique que ceux du secteur du BTP ou de la restauration, ils représentent pourtant des centaines de milliers de postes. Dans un contexte de pénurie qui s'aggrave, une réponse apparaît donc comme une évidence : l’appel à la main-d’œuvre étrangère.

Une opportunité avortée

Le mouvement est déjà à l'œuvre. Les personnes étrangères ou immigrées occupent largement ces postes, à plus forte raison en Île-de-France.