Les travailleurs sociaux sont-ils censés s'impliquer affectivement auprès des personnes qu'ils accompagnent ?
Longtemps érigée en vertu professionnelle, la "juste" distance émotionnelle, est aujourd'hui bousculée. Par les apports des travaux en psychologie, le positionnement des nouveaux professionnels, et la crainte générale d'une relation d'aide qui se déshumanise.
Fini le tabou des affects dans la relation d'aide : le sujet intéresse largement, et les professionnels, longtemps encouragés (au moins tacitement) à nier ou dissimuler leurs sentiments à l'égard des personnes accompagnées, sont de plus en plus demandeurs de supervision et d'analyse des pratiques, pour nommer et digérer les émotions qui surviennent, de fait, dans le cadre de l'accompagnement.
Pour aller plus loin sur ce sujet crucial et passionnant, lisez notre dernier long format → Distance et proximité : le retour en grâce des affects dans le travail social.