Les associations Aurore et Hors La Rue repèrent, puis abritent des mineurs étrangers en errance dans la capitale, dont les comportements violents et les conduites à risques rendent impossible un accompagnement "classique" par les dispositifs de l'aide sociale à l'enfance.
Ils ont entre 14 et 17 ans, ont quitté leur pays pour venir en Europe et se déplacent en groupe d'un pays à l'autre sans projet précis. « Ils traînent à Barbès, au Trocadéro, vont de squats en squats, commettent des vols et des délits, parfois sous l'emprise d'adultes, et se shootent aux médicaments et aux psychotropes », détaille Léon Gomberoff, directeur d'activité à l'association Aurore.