Faute d'une prise en charge suffisante par les pouvoirs publics, des associations et ONG comme Médecins sans frontières, portent à Calais, des dispositifs d'accompagnement à destination de jeunes mineurs exilés, potentiellement traumatisés par des tentatives ratées de traverser la Manche, voire par des naufrages.
« Les jeunes viennent sonner à notre porte parce qu’ils ne se sentent pas bien », résume Margaux Caron, éducatrice spécialisée au sein de l'accueil de jour pour mineurs ouvert par Médecins sans frontières (MSF) à Calais.
Ici, des adolescents, meurtris psychologiquement et physiquement par la vie dans les campements et les tentatives de passage vers le Royaume-Uni, trouvent un précieux espace de soins et d’écoute.