« Les personnes les plus modestes développent beaucoup plus souvent des maladies chroniques » que les plus aisées, relève la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) dans une récente publication.
De même, le risque d'être touché par une de ces maladies, telles que le diabète, des atteintes du foie ou encore des maladies psychiatriques, est plus important chez les ouvriers et les employés, que parmi les cadres et professions intellectuelles supérieures.
Les maladies chroniques accentuent ainsi les inégalités sociales en matière d’espérance de vie : « Sans elles, l’écart d’espérance de vie à la naissance entre les plus aisés et les plus modestes serait réduit de plus d’un tiers », affirme la direction statistique.
Par ailleurs, les plus modestes doivent faire face à une autre problématique : la multi-exposition aux pollutions. Une note d'analyse de France stratégie, sur la question de la superposition entre inégalités environnementales et sociales, met ainsi en avant « la corrélation entre exposition multiple et précarité sociale pour certains territoires », notamment en zones agricoles et anciennement industrielles.
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