Dans une « étude critique des nouveaux filets de sécurité pour les jeunes », l'Union nationale pour l'habitat des jeunes (Unhaj) veut éclairer sur les ressources des 18-25 ans.
Alors que ces derniers sont « de plus en plus nombreux parmi la population vivant sous le seuil de pauvreté », leurs « filets de sécurité » s'amenuisent, au gré des réformes : baisse de l'aide personnalisée au logement (APL), création d'un contrat d'engagement jeunes (CEJ) « moins sécurisant que la garantie jeunes », etc. Sans compter que les moins de 25 ans, « mineurs socialement », restent exclus du revenu de solidarité active (RSA) – sauf exception.
Face à cette situation, des associations, collectivités et autres ont créé des fonds spécifiques (pour financer, par exemple, le « revenu solidarité jeunes » de la métropole de Lyon). Toutefois, « aucun des "nouveaux revenus" à destination des jeunes ne peut être satisfaisant sans concours de l’État », estime l'Unhaj. Celle-ci formule donc plusieurs propositions applicables au niveau national pour « enrayer la pauvreté des jeunes » : créer un droit au RSA pour les moins de 25 ans, augmenter l'allocation CEJ à hauteur du RSA au moins, etc.
À lire également :