À l'occasion du congrès de l'Assemblée des départements de France (ADF) à Bourges, le groupe de gauche a laissé éclater sa colère contre le gouvernement. L'absence du Premier ministre et du président de la République (c'est généralement l'un ou l'autre qui intervient) est la preuve, selon lui, du « mépris de l'exécutif à l'égard des départements ». La suppression de la taxe foncière touchée par les départements, prévue dans la loi de finances 2020, est vécue comme un enterrement de toute autonomie fiscale.
Les départements de gauche mettent également en cause les insuffisances de l'État en matière sociale. « Protection de l'enfance, allocations de solidarité, MNA, insertion, le compte n'y est toujours pas. » Les départements, explique le communiqué, « sont prêts à relever ce défi aux côtés de l'État pour construire les solidarités du XXIe siècle » Mais, ajoutent-ils, « encore faut-il que le gouvernement actuel daigne s'engager dans cette voie. »