La Fédération des acteurs de la solidarité publie un plaidoyer sur le "travail social, facteur de désistance" : elle démontre comment les accompagnements peuvent permettre des alternatives à la détention, mais aussi favoriser la réinsertion des prisonniers.

Le record a été annoncé par le ministère de la Justice : au 1er octobre, le nombre de détenus en France a atteint un nouveau record, avec un total de 79 631 personnes incarcérées (1) – soit encore 5 300 personnes de plus en un an. Et avec moins de 63 000 places opérationnelles en prison, on compte donc aujourd’hui près de 13 détenus pour 10 lits disponibles…

De fait, comme le reconnaît le ministère, 3 810 détenus sont actuellement contraints de dormir, chaque nuit, sur un matelas au sol.

Contre la récidive

« Cette surpopulation vient questionner le sens que revêt la peine de prison et son intérêt à la fois pour l’insertion de la personne détenue mais également pour la société », commente la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), dans un plaidoyer, publié en novembre, de son groupe d’appui national « justice ».