Plus de 2 000 personnes sont attendues à Toulouse, les 20 et 21 novembre, pour célébrer les 80 ans de l'ADMR. Si la référence au milieu rural a disparu du sigle, celui-ci reste ancré dans l'ADN du mouvement. Mais comment s'adapter aux mutations du monde rural et de l'aide à domicile ?
En 1945, alors que la France se reconstruit et que la Sécurité sociale voit le jour, deux militants du Mouvement familial rural, François Romatif et Marie Godinot, créent à Communay (Isère, aujourd'hui dans le Rhône) l’Aide familiale rurale (AFR), ancêtre de l’ADMR.
Premières aides ménagères
« Cette création répondait notamment à un besoin très fort : au sortir de la guerre, il fallait donner du travail à des jeunes femmes du milieu rural. Le besoin social d'accompagnement des familles n'était pas couvert », raconte Laurence Jacquon, actuelle directrice adjointe de l'Union nationale ADMR.
Grâce au réseau de François Romatif à Paris (il deviendra directeur général de la Confédération nationale de la famille rurale), l'AFR essaime rapidement dans tout le pays.

