menuMENU
search

Le Media Social - A chaque acteur du social son actualité

Article15 novembre 2019
Abonnés
Réagir
Réagir
Imprimer
Télécharger

Le travail social en prison : faire avec la contrainte

Un colloque sur les spécificités du travail social auprès des personnes placées sous main de justice était organisé par l'organisme de formation Apradis le 8 novembre à Amiens. Il y aura beaucoup été question de la façon d’oeuvrer en faveur des droits sociaux, dans un contexte où la contrainte pèse tant sur les publics que sur les professionnels.

Qu’ils interviennent en prison, dans le cadre d’un aménagement de peine, d’un suivi socio-judiciaire ou d’un placement extérieur, les travailleurs sociaux œuvrant auprès de personnes placées sous main de justice se confrontent au quotidien à des contraintes judiciaires et/ou pénitentiaires. Avec un impact sur leurs conditions de travail, leur posture, leur marge de manœuvre, mais aussi sur la question de la demande de leur public, puisque celui-ci arrive en y étant souvent obligé, ou en devant rendre des comptes de sa démarche devant la justice.

Cette question est revenue sous de multiples facettes lors du colloque organisé le 8 novembre à Amiens par l’organisme de formation Apradis sur le thème « sanctions pénales et travail social ».

Kafka en prison

Une contrainte qui se manifeste d’emblée, et se vit par tous les pores de la peau, dans le contexte de la prison : des bruits omniprésents, la nécessité d’une hyper-vigilance, l’impossibilité de faire quelques mètres sans se heurter à une porte dont il faudra attendre qu’un gardien déclenche l’ouverture, les déplacements retardés par les blocages, les rendez-vous annulés pour cause de transfert du jour au lendemain vers une autre prison…