Les acteurs de la petite enfance prennent la parole en nombre, à la lecture du rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) sur les crèches.
« Nous avons manifesté depuis 15 ans » pour « revendiquer la qualité d’accueil », et « nous avions malheureusement mille fois raison », triomphe ainsi le collectif « Pas de bébés à la consigne », citant abondamment les inspecteurs.
« Les enquêteurs insistent sur le fait que la question du développement et du bien-être du jeune n’a pas été posée comme objectif principal par les politiques », savoure aussi le Syndicat national des professionnels de la petite enfance (SNPPE), qui réclame « tout ce que l’Igas recommande également ».
Quant à la Fédération nationale des éducateurs de jeunes enfants (Fneje), elle y retrouve nombre de ses « demandes maintes et maintes fois proposées », et déplore que les dernières réformes n’aient été qu’« économiques et financières », misant sur « le remplissage et donc la rentabilité ». Elle note aussi une « reconnaissance » du métier d’EJE, dont la formation est « la plus complète pour accompagner les jeunes enfants ».
La CGT, elle, revient sur les « constats édifiants » de l’Igas, avant de réclamer l’équivalent de la prime du Ségur pour les professionnels de la petite enfance, ainsi qu’une « amélioration des conditions de travail ».
Autre ambiance à la Fédération du service aux particuliers (Fesp) : estimant que les « dysfonctionnements alarmants ne concernent qu’une proportion infime des acteurs », cette organisation – à laquelle adhère l'entreprise People and baby – se veut mobilisée « pour travailler sur les propositions » de l’Igas, tout en préservant la « diversité » du secteur.
À lire également :