Parmi les six rapports remis cet été à Adrien Taquet pour construire un « Pacte pour l’enfance », l’un vise la « qualité dans les lieux d’accueil » de l’aide sociale à l’enfance (ASE). Le groupe de travail suggère de faciliter les alertes des enfants.
Comment éviter que la « protection de l’enfance » n'aboutisse, dans certains établissements, à une maltraitance des enfants ? La question est devenue brûlante cette année, après la diffusion sur France 3, en janvier, d’un documentaire éreintant sur les Sacrifiés de la République que seraient trop souvent les enfants placés. Ainsi Adrien Taquet, presque aussitôt nommé secrétaire d’Etat, avait-il ouvert ce débat, à l’occasion de sa concertation de trois mois pour améliorer l’aide sociale à l’enfance (ASE). L’un des six groupes de travail constitués devait chercher, précisément, comment « diffuser une culture de la transparence et de la qualité dans les lieux d’accueil ».