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Article26 mai 2020
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La reconnaissance des soignants, premier enjeu du Ségur de la Santé

Lancée le 25 mai par Édouard Philippe, cette concertation pour « construire une nouvelle organisation des soins » doit aboutir à des décisions en juillet. L'enjeu ? Tirer les leçons de la crise sanitaire pour accélérer la rénovation du système de santé tout en gardant le cap des réformes lancées.

Promis par Emmanuel Macron mi-mai, le « Ségur de la santé » a été lancé le 25 mai par le Premier ministre et le ministre des Solidarités et de la Santé Olivier Véran. Une grand-messe dématérialisée qui a réuni en visioconférence 300 acteurs du monde de la santé et du grand âge (institutionnels, fédérations employeurs des secteurs sanitaire et médico-social, syndicats, élus, associations de professionnels...) et donné le coup d'envoi à plusieurs semaines de concertation pour « accélérer la rénovation en profondeur de notre système de santé » mis à l'épreuve pendant la crise du Covid-19, a expliqué Édouard Philippe dans son discours d'ouverture.

Décisions en juillet

Animée par l'ancienne secrétaire générale de la CFTD, Nicole Notat,  cette réflexion collective va se tenir jusque fin juin pour « déboucher sur des décisions en juillet ». Elle associera les acteurs nationaux dans le cadre d'un comité national ainsi que les professionnels sur le terrain via des « retours d'expériences territoriaux » et une consultation en ligne. Autre point notable : un groupe national portera exclusivement sur la question des carrières et des rémunérations (voir encadré).

« Changer de rythme »