Après trois mois d'épidémie, des possibilités de congés se dessinent enfin, pour les enfants protégés ainsi que pour les professionnels. Mais les centres de vacances disponibles et les "colos apprenantes" annoncées suffiront-ils à offrir le répit attendu ?

Chercher sa crème solaire, plutôt que son gel hydroalcoolique : cette relaxante activité pourrait faire rêver les acteurs de la protection de l'enfance, en ce début d'été. Après de longues semaines de confinement, de consignes strictes et de contraintes sanitaires, les vacances paraissent tomber à pic, pour les jeunes comme pour les professionnels qui les suivent. La détente au soleil, hélas, n'est pas encore acquise pour tous.

Les assistants familiaux inquiets

« Les assistants familiaux sont très inquiets », alerte ainsi Marie-Noëlle Petitgas, la présidente de l'Anamaaf, une association qui les rassemble avec les assistants maternels et les accueillants familiaux. « Généralement, nos professionnels essaient de prendre deux ou trois semaines de congé : les enfants sont alors envoyés en relais chez un collègue, ou bien dans un centre de vacances. » Mais ces deux solutions, mi-juin, semblaient encore compromises.