Ces activités de protection de l’enfance, organisées à travers des associations intermédiaires, se retrouvent soumises aux nouvelles règles, plus contraignantes, de l’insertion par l’activité économique (IAE).
Aller nettoyer les plages du lac d’Annecy chaque matin d’été, ou bien repeindre les cages d’escalier d’immeubles sociaux à Strasbourg, avec l'accompagnement d’éducateurs techniques ou spécialisés : voilà deux exemples des « chantiers éducatifs » qu’organisent, depuis des dizaines d’années, les associations de prévention spécialisée.
Mais peu importe, au fond, l’activité proposée : « Elle n’est qu’un support éducatif au service d’un accompagnement plus global », souligne Daniel Dose, directeur de la prévention spécialisée de Moissons nouvelles, en Moselle. Le chantier éducatif peut ainsi aider à prendre confiance, à œuvrer pour son quartier, à apprendre à gérer son temps, ou à obtenir un tout premier revenu… « C’est un outil de la protection de l’enfance. Cela ne vise pas l’employabilité ! »