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Article11 janvier 2021
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La Cour des comptes s'engage pour le Logement d'abord

L'institution de contrôle financier s'est plongée dans la stratégie du Logement d'abord et y voit une source d'économies pour les finances publiques. Même si elle approuve les intentions, la Cour des comptes pointe les limites et les incohérences du plan quinquennal lancé en 2018.

Dans un référé rendu public le 7 janvier, la Cour des comptes (CDC) se penche sur la politique du Logement d'abord qui est au centre des débats depuis une dizaine d'années. Elle propose un regard nuancé animé, tout de même, par un esprit de réforme et d'accélération. Elle déplore un manque de cohérence et beaucoup de bricolage : « cette juxtaposition de dispositifs mis en place dans l'urgence ne constitue pas une politique publique », écrit la Cour.

2 % pour le logement adapté

Les données budgétaires sont les suivantes : les dépenses d'hébergement d'urgence représentent 4 milliards d'euros (Md€) par an, et sans doute plus avec les conséquences de la crise du Covid. L'aide publique au logement social engloutit 15 Md€, mais simplement 2 % est consacré aux logements « adaptés » (pensions de famille, intermédiation locative). La France compte un grand parc social (5 millions d'unités), mais également peu de sorties, donc une faible fluidité surtout dans les zones tendues. Ainsi, en 2018, 330 000 logements ont été attribués à des personnes extérieures, soit 7 % du stock.

« Un chez soi d'abord »