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Article20 juillet 2020
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La Cour des comptes propose un nouveau pilotage pour la protection de l’enfance

Supprimer le CNPE, mais aussi délester l’ONPE des études statistiques : telles sont deux des cinq « simplifications » recommandées par les magistrats financiers, face à une gouvernance nationale « jugée insatisfaisante depuis longtemps ».

Y a-t-il trop de pilotes dans l’avion de la protection de l’enfance ? Si la critique est déjà connue, elle est maintenant formulée par la Cour des comptes. Au terme d’une enquête sur cette politique nationale, ainsi que sur l’Agence française de l’adoption (AFA), ses magistrats viennent de publier des conclusions sévères sur la gouvernance : dans le cockpit, il importerait non seulement de réduire le nombre des copilotes, mais aussi de revoir le tableau de bord. 

Des leviers limités pour la DGCS

Si les départements sont les premiers aux commandes de la protection de l'enfance, son pilotage national, « qui associe de nombreuses instances, est jugé insatisfaisant depuis longtemps », écrit d’emblée la présidente de chambre Sophie Moati, dans un référé au Premier ministre. Ici prend place en effet la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS), qui « dispose de leviers limités et faiblement opérationnels », estime la Cour des comptes. Le principal instrument de cette administration centrale, en effet, est « l’édiction de normes », ce qui « ne donne pas l’assurance de leur mise en œuvre immédiate par les conseils départementaux », ni même « de leur bonne appropriation par les travailleurs sociaux sur le terrain ».

Un CNPE qui aggrave les défaillances