L'Union professionnelle du logement accompagné (Unafo) a rendu public une étude confiée à un cabinet sur des données 2017-2021 auprès de vingt résidences sociales. Ses conclusions sont particulièrement alarmantes.
Par rapport aux investissements qui jusqu'en 2021 sont restés stables (avant l'arrivée de la forte inflation), les subventions (État et collectivité) tendent à se réduire. Entre 2011 et 2021, leur part est ainsi passée de 45 % à 29 %. De ce fait, les organismes ont dû emprunter davantage, ce qui renchérit le coût du logement accompagné.
S'ajoute à cette donnée structurelle la forte hausse du coût de l'énergie, ce qui « transforme un modèle dégageant une faible marge d’autofinancement en activité structurellement déficitaire », explique l'Unafo.
Dans ce contexte, l'organisation propose un plan d'action « pour la refondation des résidences sociales ». Elle demande notamment une augmentation des aides à la pierre, une réévaluation des aides à la rénovation énergétique ou encore l'augmentation du montant du chèque énergie pour les personnes logées.
L'Unafo souhaite également transformer l'aide à la gestion locative sociale (AGLS), en une aide de droit. Actuellement, l'AGLS – qui finance le travail d'accompagnement social – représente environ 60 centimes par jour et par logement. Ce montant devrait être doublé, estime l'Unafo.
À lire également :