Alors que le Premier ministre a relancé l'idée d'une "allocation sociale unifiée" lors de la présentation de son plan d'économies budgétaires, le rapport d'une mission flash parlementaire apporte un éclairage sur les opportunités et les limites d'une telle réforme.
En promettant une « solidarité plus lisible, qui donne toujours la priorité au travail », François Bayrou a relancé l'idée de la création d'« une allocation sociale unifiée » lors de la présentation le 15 juillet des économies budgétaires envisagées pour 2026.
Quelques jours plus tôt, le 9 juillet, les députées Sandrine Runel (PS) et Nathalie Colin-Oesterlé (Horizons), rapporteures d'une mission flash sur « l'opportunité et les modalités de la création d'une allocation sociale unique » (ASU), remettaient leurs conclusions à la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale.
Missionnées en juin, elles ont auditionné 34 acteurs en un mois, parmi lesquels la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees), la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS), la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) ou encore l'Union nationale des centres communaux d'action sociale (Unccas).
Objectifs visés
L'objectif de cette mission flash ? Évaluer le périmètre, la faisabilité juridique, l'incidence quant à la redistribution des aides ou encore les conséquences budgétaires de la création d'une telle allocation unique.
« Notre système de prestations appelle à des changements pour donner à nos concitoyens le juste droit, lutter contre le non-recours et valoriser le travail », a commencé Sandrine Runel.