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Article29 juin 2023
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Jeunes majeurs : un an après, la loi Taquet s'avère "peu efficiente"

Si la loi du 7 février 2022 a permis des progrès, elle n’a toujours pas mis fin aux "sorties sèches" des jeunes majeurs après leurs 18 ans. De nouvelles garanties sont demandées par le CNPE et le COJ, à commencer par une allocation, à leur verser sans conditions.

« Depuis la loi Taquet, constatez-vous une évolution positive dans l’accompagnement des jeunes majeurs sur votre département ? » La question a été lancée aux acteurs de la protection de l’enfance par le collectif « Cause majeur ! », qui se mobilise depuis 2019 pour l’inclusion des jeunes protégés après leurs 18 ans.

Les militants, certes, n’ont obtenu que 84 réponses, issues de 32 départements, mais elles paraissent éloquentes : tandis que 52 % « constatent une évolution positive », 35 %, tout de même, répondent par la négative. 

Les retours de ce questionnaire, publiés le 27 juin, mettent aussi en lumière des situations « très disparates selon les départements ». Selon le collectif, les « mauvais élèves » continuent ainsi de délivrer les « contrats jeunes majeurs » au compte-goutte, et pour des durées limitées, contrairement aux collectivités exemplaires, mobilisées de longue date pour ces jeunes majeurs et parfois jusqu’à leurs 25 ans…

Des motifs « non conformes à la loi »

Et pourtant, afin de mettre fin aux « sorties sèches » de la protection de l’enfance, la loi du 7 février 2022 avait imposé aux départements d’accompagner jusqu’à 21 ans les jeunes passés par l’aide sociale à l’enfance (ASE) se retrouvant, à leur majorité, privés de « ressources ou d’un soutien familial suffisant »