La Cour des comptes s'est penchée sur les dispositifs mis en œuvre par les associations au titre de la politique d'immigration et d'intégration. Elle demande notamment un meilleur contrôle des opérateurs d’hébergement des demandeurs d’asile et des associations bénéficiant de crédits d'intégration.
Entre 2019 et 2023, les crédits prévus en loi de finances (budget de l'État) pour financer la politique d'immigration, d'asile et d'intégration ont progressé de 23 %, pour s'établir à 2,3 milliards d'euros (Md€) en 2023, « principalement pour financer de nouvelles dépenses d’allocation aux demandeurs d’asile et d’hébergement ».
À la demande du président de la commission des finances du Sénat, la Cour des comptes a publié, le 11 février, un rapport visant à contrôler le budget consacré par l'État à cette politique.
Rappelons que la juridiction financière avait déjà publié en octobre dernier un rapport sur la situation des structures d'hébergement.