« À ce stade, les budgets prévisionnels de nos associations pour 2023 ne sont pas à l'équilibre », prévient la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) dans un courrier à la Première ministre.
Face à la hausse des prix, la fédération rappelle que les associations font de « nombreux efforts d'adaptation » (renégociation des contrats, investissement dans le numérique...) qui ne peuvent toutefois « combler "l'effet ciseau" entre des charges qui augmentent et des produits qui stagnent ».
Pour autant, « nous nous refusons à réduire l'accompagnement social réalisé dans nos centres pour absorber ces hausses de prix ou à faire peser financièrement ces dernières sur les personnes que nous accueillons », souligne-t-elle.
Ainsi, elle espère « pouvoir compter » sur le soutien d'Élisabeth Borne « afin de prendre en compte l'impact de la période exceptionnelle que nous traversons » et « se tient à la disposition de l'ensemble des ministères (...) pour étudier les modalités de financement de chacun des dispositifs concernés ».