Passionné par le cinéma et ayant un père journaliste, Éric de Chazournes a voulu rendre hommage à sa grand-mère par le biais d’un documentaire. Il y aborde la maladie d’Alzheimer et la fin de vie. La rédaction l’a rencontré et vous dévoile ses motivations. [Vidéo]

Ce documentaire intitulé La mémoire qui flanche est avant tout un hommage à sa « mamillette d’amour » qu’il pensait « immortelle » quand il était jeune. Issu d’une très grande famille et n’ayant jamais connu son grand-père, Éric de Chazournes décide de filmer les derniers instants de la vie de sa grand-mère, Annie, âgée de 96 ans, pour garder une trace de ce qu’elle était.

« C'est maintenant ou jamais »

Au fur et à mesure de ses nombreuses visites, Éric de Chazournes prend conscience que la santé de sa grand-mère se détériore de plus en plus vite. Ayant fait des études de cinéma, il décide de passer deux semaines dans l’Ehpad de sa mamie pour filmer sa fin de vie. Très vite pris au jeu, il veut montrer que malgré cette pathologie, sa grand-mère reste remplie de « bienveillance et de tendresse ». Autre objectif : montrer la gentillesse et l’attention de l’ensemble du personnel.

Émouvant et personnel

C’est en combinant des images de sa grand-mère en institution et des vidéos d’archive, qu’Éric a réussi à faire passer un beau message sur la maladie d’Alzheimer, dont on mesure mal l’ampleur tant qu'on n’y est pas directement confronté. Pour lui, c’est un « sentiment de fierté » d’avoir pu montrer « une image positive » de son aïeule malgré ses pertes de mémoire par exemple.

1,2 million de personnes touchées par cette maladie

Selon l’association France Alzheimer, on dénombre en France plus d’1,2 million de personnes touchées par cette maladie, ou une maladie apparentée. Un cas sur trois n’est pas diagnostiqué et on recense environ 225 000 nouveaux cas chaque année.