Le 14 octobre, lors d’une journée organisée par l’Agence nationale de la performance sanitaire et médico-sociale (Anap), des professionnels du médico-social ont présenté les atouts de l’usage de l’intelligence artificielle (IA) dans leur organisation. Des expériences convaincantes qui nécessitent l’appropriation des outils par les professionnels.

Comment les professionnels du secteur médico-social peuvent-ils s’emparer de l’intelligence artificielle (IA) ? Et pour quels usages ?

Pour répondre à ces interrogations, l’Agence nationale de la performance sanitaire et médico-sociale (Anap) a organisé à Montrouge (92), le 14 octobre, une journée « Perf.IA », à laquelle 900 professionnels ont répondu présents.

Parmi eux, les acteurs du médico-social étaient nombreux (environ un tiers de l’effectif), témoignant de l’engouement du secteur pour ce sujet.

L’atelier consacré au médico-social affichait d’ailleurs complet pour écouter les retours d’expérience de trois représentants de structures du grand âge et du handicap.

« Il y avait un peu de méfiance »

« Avant d’utiliser l’IA, il y avait un peu de méfiance, on opposait la technologie à la relation humaine », se souvient Anne Fontaine, directrice de l’Ehpad Kerloudan (Groupe VYV), à Ploemeur dans le Morbihan. Aujourd’hui, l’établissement ne peut plus fonctionner sans la solution d’IA « OSO-AI », qui consiste à détecter et analyser, à distance, les bruits des résidents.

Concrètement, un boîtier installé dans la chambre est relié au Wi-Fi de l’établissement et transmet les sons, une fois qualifiés par l’IA, aux soignants en temps réel.